Denis Bonzy

25/06 : Brigitte Périllié reconnait l’état de crise dans les relations entre les élus du Canton de Vif

La Conseillère Générale vient enfin de reconnaître la simple réalité des faits. Le travail en commun des élus du Canton est bloqué depuis mars 2008 et les conséquences pratiques sont nombreuses et très préjudiciables.

C'est une situation que nous avions annoncée. Il est à craindre que les appels de la Conseillère Générale ne changent rien aux blocages actuels. Il y a trop d'animosités personnelles pour que le travail en commun qu'elle souhaite de ses voeux puisse repartir sur de bonnes bases. Mais surtout, et ce volet est encore plus grave, il y a la volonté de certains élus municipaux d'opposer la légitimité municipale à la légitimité cantonale.

Les dernières élections locales ont été marquées par trois caractéristiques objectives :

– le vide de la campagne électorale qui n'a même pas connu un seul débat public contradictoire,

– des "votes croisés" dans des conditions qui commencent seulement à poindre. Au sein même de l'appareil du PS, la fragilisation de Brigitte Périllié était recherchée par certains et la perte de la mairie de Vif n'a pas fait que des malheureux. A droite, des considérations identiques ont été à l'origine de votes atypiques dans un nombre probablement encore plus élevé. Un ex-élu municipal n'a-t-il pas contacté dans les derniers jours des personnes adhérentes de l'UMP pour leur demander de voter … PS aux cantonales … ? Sur des "terrains" de ce type, le socle d'une victoire riquiqui de 100 voix, soit une trentaine de foyers, ne donne pas la base assez solide pour faire vivre l'impulsion nécessaire.

– le Canton de Vif est immobile. Brigitte Périllié le reconnaît enfin. Les équipements publics régressent. Ils sont tantôt saturés tantôt bloqués alors même qu'ils sont nécessaires. Des subventions ne sont pas sollicitées. D'autres ne sont pas mobilisées. Les habitants du Canton de Vif payent le prix fort de la division permanente de leurs élus locaux qui ne se rencontrent même plus. Des Maires mobilisent toute leur obstination pour traiter directement avec le Président du Conseil Général ou avec les services.

C'est une crise sans précédent par son ampleur.

Commentaires

Laisser un commentaire