Le scrutin Européen dans l’agglomération Grenobloise a été un échec sans précédent pour l’UMP 38 qui a été en retrait par rapport à la moyenne nationale, en retrait par rapport à la moyenne du Sud-Est, en retrait par rapport à la moyenne de la Région Rhône-Alpes, en retrait par rapport à la moyenne départementale.
Face à ce constat, nous essayons de donner des clefs d’interprétation pour que cette situation évolue positivement.
Sur le seul Canton de Vif, 3 687 électeurs font défaut par rapport aux dernières élections cantonales. Même avec l’appel public au vote de MM Mourey, Bellet, Octru, Lachat, François Grossetête mobilise 2 451 électeurs là où j’avais réuni 3 561 électeurs battant Lachat de près de 1 000 voix puisqu’il avait plafonné à 2 577 voix en dépit des soutiens dès cette époque de ceux qui le 7 juin ont appelé à voter avec lui pour Grossetête.
Mais surtout, mes meilleurs scores avaient été dans les bureaux de votes urbains les plus populaires. Pourquoi, le 7 juin 2009, ces électeurs se sont réfugiés dans l’abstention ou dans d’autres votes faisant chuter le score de la majorité présidentielle ?
De telles bases ouvrent une véritable crise de légitimité politique pour les municipalités de la majorité présidentielle dans le Canton. Pourquoi ? Ces municipalités devraient être attractives. Ont-elles provoqué un « effet sanction » ? Le poids des hausses d’impôts locaux, le poids des augmentations d’indemnités, l’impact des crises locales permanentes … ont-ils joué un rôle dans l’échec du 7 juin ? Comment expliquer cette situation ?
Ce sont les questions auxquelles cette lettre 5 tente de répondre.
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