Le processus de sélection des candidats au sein des formations politiques doit être entièrement révisé.
Sur le plan national, des primaires ouvertes c'est à dire largement au-delà des seuls militants, permettront de pacifier les concurrences légitimes. Aux Etats-Unis, en 2004 puis en 2008, pour le seul parti démocrate, plus de 60 candidats ont été sur la ligne de départ. La sélection se fait progressivement et il reste à "la fin" trois au quatre candidats pour concourir pour la désignation ultime. En France, la culture de "l'homme providentiel" fait que s'annoncer candidat est "un exploit" et que souvent la présidentielle se joue à l'ancienneté de candidatures. Cela ne correspond plus à la culture moderne.
Sur le plan local, les primaires doivent également être organisées dans un cadre ouvert. C'est ce cadre qui permet d'éviter des coteries où le concours des "faiseurs de cartes" bat celui des "faiseurs de projets". Les dernières élections de l'UMP 38 ont été une caricature de ces coteries. Plusieurs mois après, chacun peut constater que faire des cartes c'est bien mais faire un projet c'est un autre défi…
Cette démocratie interne loyale, sérieuse est seule de nature à revitaliser les partis politiques qui vivent un hiver redoutable. Pour les prochaines régionales, les critères de désignation des candidats à l'issue de primaires ouvertes seront un test de la liberté interne à chaque formation.
La vraie révolution verte : tout notre soutien à celles et à ceux qui en Iran luttent contre un obscurantisme religieux gravissime.
S'il y a un sujet sur lequel notre pays devrait présenter ses excuses, c'est bien celui des conditions d'accueil de ces fanatiques religieux dans les dernières années du mandat de VGE pendant lesquelles les appels au soulèvement contre le Shah d'Iran étaient impunément lancés depuis le territoire Français. Une faute et une honte !
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