Sur le plan national, l'effet Sarkozy semble se confirmer en maintenant l'UMP en tête des formations politiques le 7 juin.
Les enquêtes qualitatives qui circulent actuellement, permettant de compléter les sondages, laissent apparaître 4 éléments fondateurs :
1) La présidence de l'Union en pleine crise économique a incontestablement marqué l'opinion qui a apprécié en la circonstance son énergie et qui met à son actif les mesures prises à cette occasion.
2) Un effet "Carla Bruni" existe aussi. La "première Dame" de charme séduit manifestement une partie de l'opinion et adoucit le couple.
3) L'opposition n'a pas su construire un "autre leadership". Pour les insatisfaits des deux premières années, ils terminent leurs commentaires par "de toutes les façons en dehors de lui, il n'y a personne …". Par conséquent, le transfert politique est neutralisé.
4) L'extême gauche peut grimper lors d'Européennes mais son programme est indiscutablement perçu comme "non réaliste". Ce peut être un vote protestataire ponctuel mais lors d'une "élection sérieuse", ce montant diminuera significativement.
Pour toutes ces raisons, sauf nouvel évènement, le scrutin qui devait créer une crise de légitimité pourrait très bien conforter le Président en exercice dès l'instant que "sa" formation restera en première place des formations politiques Françaises.
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