La hausse des impôts locaux ne doit être que l'ultime mesure lorsque toutes les économies mises en oeuvre il s'avère que les investissements publics majeurs imposent une hausse ponctuelle des impôts locaux.
Face à ce principe, à quoi assistons-nous ? Non pas à la recherche de mesures d'économies mais à une sorte de jeu du mistigri consistant à passer la carte de la responsabilité des hausses. Là, ce serait la faute à l'Etat. Ailleurs, c'est la faute aux prédécesseurs. Presque partout, la faute incomberait à la crise qui fait déjà chuter des recettes dont les droits de mutation.
Dans ce concert d'excuses, les économies sont difficiles à trouver. Sont-elles recherchées réellement ?
Des postes de collaborateurs politiques sont créés alors qu'ils auraient pu être différés sans la moindre conséquence sur le service public. Un poste de collaborateur de ce type, c'est une dépense de près de 30 000 euros à l'année.
Les budgets de communication ne sont pas revus à la baisse. Les journaux municipaux en couleur et au papier à fort grammage se multiplient sans compter les dépenses purement ponctuelles (dépliants, affiches, banderoles…).
La liste d'économies possibles sans impact sur la qualité du service public est longue.
Loin d'aller vers une réduction des coûts dont celui du fonctionnement courant, des collectivités publiques font comme si la hausse des impôts était toujours possible. C'est un choix dangereux. En augmentant les impôts, les collectivités publiques participent à la réduction du pouvoir d'achat. Or, c'est justement du pouvoir d'achat qu'il faut réinjecter dans l'économie.
C'est une situation d'autant plus grave qu'au moins les deux prochains exercices seront atteints par des chutes de recettes liées à la crise. Les collectivités qui ne se sont pas engagées dans des économies s'apprêtent à vivre 3 budgets de hausses des impôts en changeant les excuses année après année.
Il n'est pas possible de fonctionner ainsi. Nous condamnons de telles pratiques qui dénotent une réelle coupure avec "la vraie vie".
Remarque pratique :
Hier, nous avons mis en ligne le n° 1 de la lettre du changement. Pour en prendre connaissance, il suffit de cliquer sur la lettre et d'actionner ensuite le zoom. Une version papier sera adressée bien entendu notamment à ceux qui ont participé à notre campagne mais bien au-delà.
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