La santé d'une démocratie ne se vérifie pas dans sa capacité à nier les affrontements ou à les étouffer.
Cette santé réside dans la capacité à les exprimer, à les organiser, à les supporter et surtout à les résoudre.
Notre vie politique cantonale est paralysée à ce jour par trois types de conflits :des conflits artificiels où les enjeux personnels prennent le dessus sur les enjeux collectifs, des conflits qui bloquent l'union nécessaire, des conflits qui découlent même parfois d'un triomphalisme intolérant.
C'est une situation que nous avions annoncée. Nous avions défendu une approche différente qui est celle de la mise en oeuvre d'un pluralisme reconnu et pacifié.
Le débat politique n'est pas une croisade où la division devrait régner en permanence. Bien davantage, la concentration du pouvoir est dangereuse. Il faut donc accepter la diversité, l'organiser. Cette acceptation n'est pas un passé réconcilié mais une manière commune pour affronter avec efficacité le futur dans les domaines prioritaires.
C'est aujourd'hui ce nouvel état d'esprit qui est indispensable pour mettre un terme à des blocages pénalisants pour notre géographie et pour toutes celles et tous ceux qui y vivent.
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