La société est de plus en plus éclatée. Les opinions zappent vite. Dans ces conditions, le premier devoir d’une équipe moderne est de rassembler, chercher à unir des points de vues à l’origine divers voire même parfois opposés.
Cet état d’esprit est la différence entre la gestion moderne et la gestion d’hier.
Hier, une fois élu, le dirigeant politique se considérait investi de tous les pouvoirs, créant autour de lui un effet de cour et au passage réglait souvent les comptes avec ceux qui avaient la « malencontreuse idée » de s’opposer. Cette gestion là, c’est la « monarchie contemporaine ». Elle est décalée et vouée à l’échec.
A l’opposé, la gestion moderne accepte la différence. Elle la reconnaît même comme nécessaire, comme utile, comme source d’émulation donc de progrès. Cette modernité aime la société diverse, plurielle, où la décision se négocie et ne tombe pas un beau matin comme un couperet.
Habituée à cette approche pragmatique, la politique Américaine offre un message fort avec la nomination d’Hillary Clinton : celui de la volonté de constituer une équipe mobilisant toutes les compétences pour affronter une période si difficile dans le respect des différences.
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