L'année 2009 va connaître une nouvelle hausse cumulée très importante des impôts locaux. La Métro a ouvert la perspective d'une nouvelle hausse significative. Des Communes ont fait de même. La fiscalité locale va donc amputer le pouvoir d'achat une fois de plus.
En période de crise, c'est un choix grave. De façon cumulée, l'impôt local est désormais très lourd. Le faire peser encore plus sur le pouvoir d'achat, c'est un mauvais coup porté à la consommation, donc à la relance économique.
Mais surtout, ces hausses montrent souvent la coupure entre le train de vie des collectivités publiques et celui des ménages ou des entreprises. Pour les premières, il est rarissime de constater que des économies soient possibles et pourtant il suffirait déjà souvent de modérer les ambitions de communication pour effectuer des économies sans conséquence préjudiciable pour des services publics …
Pour les seconds (ménages et entreprises), l'adaptation est souvent obligatoire. Le niveau des produits n'est pas modulable d'une simple décision.
Cette coupure, approfondie par la professionnalisation de la vie politique, traduit deux "mondes" aux comportements quasi-opposés. Le plus étonnant, c'est que lors d'une échéance électorale, l'opinion semble pour l'instant être accoutumée aux "hausses incontournables". Pour l'instant seulement ?
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