Les marchés ont connu hier une nouvelle chute généralisée. Le revirement de la politique Américaine inquiète. Il y a une multiplication des rumeurs qui alimente les précautions des marchés à l’exemple hier de la rumeur concernant American Express.
Surtout, les premières analyses de fond commencent à être publiées. Elles attestent de l’ampleur et de la gravité généralisées de la situation. Hier, une étude de la HBS montre qu’en 2008 les capitaux risqueurs ont perdu plus d’argent qu’obtenu de retours sur leurs investissements. C’est une situation historique.
Cette situation montre que la bourse est un maillon actif à part entière de l’économie réelle. La présentation souvent faite entre d’un côté l’économie "fictive" que serait l’économie financière et d’un autre côté l’économie "réelle" que serait celle hors des marchés boursiers est une présentation qui ne résiste pas à la réalité des faits.
La bourse est un maillon essentiel de l’activité économique. Chaque marché répond à une logique de développement. La déstabilisation des marchés boursiers affecte immédiatement et gravement l’économie dans son ensemble car la bourse appartient à l’économie réelle au même titre que les autres segments des marchés.
Denis Bonzy
Intervenant à l’Institut Supérieur Européen de Gestion (sur la matière de l’introduction en bourse)
Denis Bonzy 
Laisser un commentaire