222 jours nous séparent du second tour des élections locales. Nous regrettons une politisation excessive du "climat local" qui conduit à une perte d’énergie face aux vraies priorités.
Cette situation pose en réalité trois questions majeures.
La première est celle du socle de la confiance démocratique. Les "apolitiques d’hier" à Pont de Claix, Varces, Vif, sont aujourd’hui des élus militants très engagés dans des enjeux politiciens qui mobilisent beaucoup de leur énergie (voire même toute leur énergie).
La seconde question est celle même de la fonction d’élu. Il y a une inversion grave des positionnements. Des candidats ont été rassembleurs avant l’élection et exclusifs après l’élection. Ils ont été gestionnaires avant l’heure et militants après l’heure. Le rôle de l’élu n’est-il pas de devenir l’élu de tous dépassant les clivages politiciens et non pas le représentant d’une seule tendance ?
La troisième question est celle de l’immobilisme total qui frappe notre secteur. Brigitte Périllié n’a pas actualisé son blog depuis … septembre 2008 car elle n’a aucune matière à commenter ou à annoncer. Il ne se passe rien.
A Vif, la rubrique officielle de ce jour "projets municipaux" est également vide. Aucun dossier sérieux ne fait l’objet à ce jour d’une quelconque évolution. Tout est figé.
C’est une situation nouvelle à ce point. La vie publique locale tourne à vide en dehors des batailles internes à des partis politiques.
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