Brigitte Périllié a présenté le projet qui lui tenait à coeur : un choix trop élitiste qui n’assure pas le meilleur partage possible de cet atout local.
Deux écoles s’opposaient. Une approche élitiste réductrice qui visait à affecter ce musée dans le "haut de gamme" spécialisé. Cette approche est celle de Brigitte Périllié.
Une autre approche, plus démocratique, que nous avions défendue pendant la campagne cantonale consistait à faire évoluer le Musée Champollion vers une logique de musée de pays à vocation généraliste pour qu’il devienne un lieu global de découvertes et d’animations culturelles. Cette approche était la mienne. Elle permettait également de dynamiser à terme le pôle commercial de la place des 11 Otages qui est en perte considérable de vitesse.
Pour que cette place soit un lieu de vie, il faut lui amener du monde, des clients. Le Musée Champollion était le moyen pour rééquilibrer le centre de Vif en concevant une attraction populaire au Sud de ce centre. De surcroît, cette approche permettait de décongestionner des locaux associatifs qui manquent terriblement de m² sur Vif. Enfin, à terme, elle était la seule à rentabiliser cet équipement et donc à faire en sorte qu’il pèse moins sur les impôts de tous.
C’est dommage que cette conception populaire ait été écartée par Brigitte Périllié qui, une fois de plus, a opté pour une approche élitiste de la culture.
Denis Bonzy
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